3DPrintClean : enceinte de filtration des gaz et micro-particules pour imprimantes 3D • Domotique et objets connectés à faire soi-même

Comme plusieurs études scientifiques l’ont montrées (liens en fin d’article), l’impression 3D peut dégager des particules ultra-fines ainsi que des polluants potentiellement dangereux pour la santé. C’est dans ce contexte que la société 3DPrintClean vient de lancer un projet sur la plateforme de financement participative Kickstarter pour fabriquer des enceintes de protection pour impression 3D.

Présentation de l’enceinte de protection 3DPrintClean

3DPrintClean propose deux enceintes de dimensions différentes : 600mm x 600mm x 600mm (Lightweight600) ou 800mm x 800mm x 800mm (Lightweight800). Ces enceintes peuvent accueillir la plupart des imprimantes 3D de bureau, Ultimaker, Reprap, Makerbot, Printrbot, juste pour en nommer quelques-unes.

Le système est composé d’une enceinte de protection réalisée dans un matériaux souple (similaire à une grosse glacière) et d’un système de filtration des particules ultra-fines. L’enceinte offre en espace d’impression totalement clos qui filtre les particules potentiellement dangereuses. Vous pouvez voir le déroulement de l’impression grâce à 3 fenêtres disposées à l’avant et sur les cotés. 3DPrintClean préconise le remplacement des filtres tous les 3 mois. Les fenêtres peuvent être occultées. Le système est prévu pour réguler la chaleur dans l’enceinte, la tête d’impression chauffe tout de même à plus de 200°C durant plusieurs heures.

3DPrintClean continue par ailleurs le développement de son enceinte et devrait proposer d’autres accessoires : coupure thermique, porte-bobine, éclairage à LED, et un système automatisé d’extinction en cas d’incendie.

Pour vous faire une idée, 3DPrintClean a publié quelques résultats de mesures sur la page Kickstarter du projet lors de l’impression d’ABS et de Nylon sur une LulzBot. A gauche, la mesure des emissions sans l’enceinte, à droite, avec l’enceinte. En haut, les emissions de gaz, en bas, les emissions de micro-particules.

3DPrintClean annonce réduire de 85% les emissions toxiques lors d’une impression d’ABS et de 94% les emissions lors d’une impression de Nylon.

Bref, en attendant de disposer d’un système de protection, il est donc préférable d’aérer la pièce lors de vos impression, ne pas imprimer dans une chambre et d’utiliser des matériaux moins toxiques comme le PLA.

https://ksr-video.imgix.net/projects/2238971/video-641305-h264_high.mp4?_=1

Présentation du projet Kickstarter de l’enceinte 3DPrintClean

Etudes sur la toxicité des objets réalisés par impression 3D

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